Découverte New Wave française aujourd’hui avec le nouvel album de Spitzer, Loose Cannons. Flash.
Sorti à la toute fin du mois de mars, l’album Loose Cannons contient 11 titres pour 55 minutes de musique. Et on doit dire que le premier titre, When It’s All Over, bien que très sympathique, annonce la couleur : ça va être long. Les rythmes sont faits pour être répétitif mais là on se retrouve dans un trop-plein de synthé et de claps qui durent. On ne peut pas leur retirer le fait qu’ils maîtrisent un petit rétro avec quelques pointes qui l’actualise. Mais on reste quand même très longuement dans le passé et dans des instants de doute, d’incertitude dans la voix. Musicalement, il semble qu’ils aient voulu se rassurer. Et, alors que les rythmes se retiennent facilement, j’en veux pour preuve celui de Monkey – Talkie, il est difficile d’en dire de même pour la mélodie, douce certes, mais complètement au second plan. Alors oui, l’effet new wave est bien présent, mais quand même. C’est dommage parce qu’il y a franchement du bon dans tout ça, comme les débuts de Prom Queen, The Tide Is Turning ou Sorcerer. Simplement, ça aurait mérité d’être plus court par instants pour gagner en punch.