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LAMOLAMI – –M–

Début avril –M– est revenu sur le devant de la scène avec un sublime album, collectif et amoureux, Lamomali. Impossible de passer à côté.

Matthieu Chedid, on le sait, aime l’Afrique. Il l’aime comme on aime la musique. Il l’aime comme on peut aimer son ou sa partenaire. Inconditionnellement. C’est le genre d’amour que tout le monde cherche à donner et recevoir. Dès les premières notes de Manitoumani, on comprend que cet amour grandi encore, avec douceur, avec tendresse. Et puis il éclate dans un festival de couleur avec le Bal de Bamako, gros coup de cœur.

Cet Air se fait beaucoup plus poétique, flottant, moins électrique et bondissant. C’est du très grand –M–. Après la tendre Interlude, on continue de suivre la plume légère de Chedid avec Une Âme. Tous ces titres, écrits lors des tragiques évènements de 2015, font du bien au corps et à l’âme justement. On respire autrement, purement, profondément. Et il continue d’aimer inconditionnellement. Le Bonheur ouvre propose une nouvelle collaboration avec Philippe Jaroussky et nous fait planer.

Pour ce qui est des collaborations, justement, parlons-en ! Fatoumata Diawara est un peu partout sur cet album. Comme je l’ai dit, cet opus de Matthieu Chedid est collectif. On trouve, d’ailleurs, sur le second titre, l’incroyable Oxmo Puccino. Plus loin on trouve Ibrahim Maalouf, Nekfeu, Youssou N’Dour, parmi d’autres, pour le dansant et chaleureux Solidarité, ou Jain pour l’électrisant et bondissant L’Âme Au Mali, ou encore Louis Chedid pour le doux Toi Moi.

Bref, il y a de quoi faire avec cet opus. On respire, on souffle, on se sent apaisé et ça fait du bien. L’âme du Mali, celle de –M– qui y est, celles de ceux qui sont touchés par de terribles évènements, celles de ceux qui connaissent le bonheur… toutes ces âmes en forme une belle, celle de l’album Lamomali. Et on l’aime. Inconditionnellement, bien sûr. 

3 titres à retenir :

En écoute : Bal de Bamako

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