Petite découverte tout en douceur aujourd’hui avec l’EP de Pale Grey, Ghosts. Flash.
Lorsque le corps se relaxe d’un coup, que l’on sent la fatigue gagner du terrain, on ferme les yeux parfois malgré nous. Le corps est engourdi. L’esprit essaye de lutter, même pour quelques secondes seulement, mais sait que cette lutte est vaine. Perdue d’avance, à moins d’insomnie. Eh bien, cet EP retranscrit, à merveille et en musique, toute cette lutte. On plane, on ne lutte plus contre la musique qui vient nous prendre doucement dans ses bras, nous détend, nous repose. Ghost, premier titre de l’EP, le montre dès les premières secondes, mêmes lors de certaines envolées, en fin de titre, qui propose un univers onirique, et donc endormi, à notre esprit. Billy le confirme et Drift nous laisse glisser dans un mélange de couleurs, toujours en planant, qui annonce un beau rêve. Cupidon termine cet EP de la même façon qu’il a commencé. On ne s’éloigne jamais de cette sensation de douceur. Et à la fin, on n’a pas vu passer le temps. Sans doute, Ghosts est trop court.
En écoute : Billy