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FRANZ FERDINAND BRÛLE LUXEMBOURG VILLE

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Alex Kapranos – Franz Ferdinand – à Den Atelier, Luxembourg, le 5 septembre 2017. (photos: Léa Fochesato)

Franz Ferdinand dans un club ? C’est chose faite grâce à Den Atelier. Ambiance rock’n’roll, évidemment, et petites surprises, on raconte tout dans notre live report.

On ne va pas se mentir, voir Franz Ferdinand dans un club comme celui de Den Atelier, au Luxembourg, c’est franchement le rêve. Évidemment, les Écossais ont fait salle comble et on est assez surpris d’avoir réussi à gratter une place au premier rang. La proximité est au rendez-vous. C’est aussi le cas pour leur première partie : Cyclorama.

Quand bien même on peut dire que le duo (trio si on compte le Mac posé sur sa chaise au premier plan) s’est lancé corps et âmes dans leur concert, leur cardio passionné tombe à plat. Impossible de comprendre ce que la guitare tente de nous dire. Difficile de comprendre le vibrato, le mac ou les pédales. Seule la batterie, accompagnée de son métronome, reste lisible. Dommage.

Alex Kapranos – Franz Ferdinand – à Den Atelier, Luxembourg, le 5 septembre 2017. (photos: Léa Fochesato)

Quand Franz Ferdinand monte sur scène, l’ambiance monte d’un cran immédiatement. Bien sûr, il faut deux nouvelles têtes pour remplacer Nick McCarthy : Dino Bardot et Julian Corrie. Ils font très bien le job d’ailleurs, et, malgré notre petit pincement au cœur teinté de nostalgie, on adopte les deux nouveaux compères pour la soirée sans se poser trop de questions.

Kapranos et sa chevelure (et ses sourcils, soulignons-le) blonde platine se changent en prêcheur du rock écossais. Il danse, il saute, il bouge et joue, captant toute notre attention dès les premières secondes. La scène a beau ne pas être immense, il faut quand même l’occuper, et ça, notre leader à la tignasse blonde, comme l’a décrit mon voisin de rang, l’a bien compris.

Côté surprises, on découvre quatre titres qui fleurent bon le nouvel album à venir. Lazy Boy est, en particulier, un vrai coup de cœur que l’on retient tout de suite. Il ne nous reste pas autant en tête que les excellents Love Illumination, Michael, Ulysses ou encore l’attendu Take Me Out. Niveau final, c’est là que tout explose, comme dans une envie de tout brûler avant de partir. C’est donc logiquement que Goodbye Lovers and Friends laisse place au très satisfaisant This Fire.

On retiendra de ce concert une belle ambiance, pour une salle bien remplie, sur une heure et demie. Pas très long, certes, mais suffisant pour s’amuser et ressortir avec le sourire de la salle en chantonnant tour à tour chacun des titres qui nous ont fait sauter au premier rang. Un concert à refaire dès que possible.


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