
Lieu : Club, Rockhal, Esch-sur-Alzette, Luxembourg
Date : 21 septembre 2013
La Rockhal est un lieu devenu familier. Enfin presque. Ce samedi soir nous découvrons le Club de la Rockhal. Nous passons les contrôles et entrons dans une petite salle, assez intimiste. Le fond ocre nous le confirme, ce soir nous verrons Frank Turner & The Sleeping Souls.
Mais avant nous avons droit à deux premières parties. Dix minutes à peine après l’ouverture des portes nous voyons monter sur scène Eric Rosenfeld, aussi connu sous le nom de Communicaution. Seul avec sa guitare, son style est proche de celui de Dave Hause et de Frank Turner. Un petit set fort sympathique qui nous promet de belles choses par la suite pour l’artiste luxembourgeois.
Ensuite arrive Lucero. Un groupe de rock comme on en voit rarement aujourd’hui. Tout droit venu du Tennessee, le groupe fait bouger le public qui, réceptif, apprécie la performance rock’n’roll. La voix de rocaille de Ben Nichols ne laisse pas de glace et donne de la profondeur à leur performance déjà très riche avec un bassiste en transe. C’est un véritable coup de cœur musical ! Pour leur avant dernière chanson Frank Turner les a rejoints à l’harmonica.
Avec ce petit passage sur scène, Frank Turner ne nous donne qu’un micro-avant-goût de ce qui nous attend ensuite. Quand il monte sur scène avec les Sleeping Souls, la salle est en effervescence. C’est un concert plein de partage, d’amitié, de mélange et d’honnêteté qui se déroule dans le Club de la Rockhal.
Dès les premières notes de I Still Believe le public chante à tue-tête et ce jusqu’à Four Simple Words qui le fait se déchainer jusqu’au pogo. L’instant magique de la soirée : Broken Piano. Cette chanson dégage une émotion indescriptible en version studio et cette émotion est décuplée en live.
Ses comparses des Sleeping Souls nous ont aussi ravis musicalement et leur présence scénique est une des meilleures actuellement. Il faut aussi saluer la performance quasi olympique de Tarrant Anderson, le bassiste fou. Tournant sur lui-même ou se frappant avec sa basse, le musicien fait corps avec son instrument et vit le son qui s’en dégage par tous les moyens.
Saluons Frank Turner pour nous avoir assuré un show formidable malgré son dos et pour avoir bravé l’interdiction de son médecin de jouer de la guitare pour nous chanter en Luxembourgeois un de ses morceaux, traduit par un fan.. Cette harmonie entre groupe et public était une des plus belles et des plus fortes qu’on ait jamais vécues en live.
Note : 9,5/10
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