Enfin, le nouvel album de la chanteuse Irlandaise nous parvient. On s’écoute donc Life Love Flesh Blood de Imelda May. Review.
On le sent tout de suite : cet album sera mélancolique et fort. L’émotion passe dans la voix de May à chaque note. Call Me est assez tendre, Black Tears, avec la participation de Jeff Beck, porte une puissance, un cœur brisé qui va résonner sur beaucoup de titres.
Mais on retrouve, quand même, un rythme légèrement plus positif sur Should’ve Been You, on ressent aussi une colère profonde et une certaine rancœur, celle de la séparation douloureuse. Une chanson forte avec un clip à la hauteur.
Avec Sixth Sense c’est une chanson plus classique, assez calme. Human fait remonter un peu d’espoir dans sa voix, comme pour dire « je vais bien, je suis juste un être humain ». Sa fragilité, elle nous laisse la voir jusqu’ici, mais elle ne laisse pas sa sensualité de côté pour autant, la preuve avec How Bad Can A Good Girl Be et Bad Habit, qui est sans doute le titre punchy qu’on attendait tant.
Et le style alors ? Eh bien, Imelda May reste la reine du Rockabilly. La soul, le jazz, le Rockabilly, le blues, tout ça, elle le maîtrise et le prouve encore avec cet opus. Exit la mèche blonde, certes, et elle nous fait vibrer à en avoir les larmes aux yeux, mais elle ne s’éloigne pas de son style de prédilection.
Encore un doute ? When It’s My Time les effacera. La participation de Jools Holland y ajoute d’ailleurs des frissons. On termine cet opus avec le déterminé Leave Me Lonely et The Girl I Used to Be. Pourquoi on aime ? Parce que la galette porte bien son nom : il est vif, il est humain, il est fait de vie et d’amour, il vient du plus profond d’elle. Sincère et juste, on l’écoutera encore, ça ne fait pas de doute.
3 titres à retenir :
- Call Me
- Should’ve Been You
- Leave Me Lonely
En écoute : Should’ve Been You