
Mike Ness (chant et guitare) et le reste de Social Distortion ont sortit leur Machine Gun Blues à Tilburg. (photo : Léa Fox)
Lieu : Poppodium 013, Tilburg, Hollande
Date : 19 Août 2012
Après quelques heures de route et d’attente, nous arrivons enfin dans la file d’attente du Poppodium. Une heure avant le début du show nous sommes contrôlés et accédons au hall de la salle. La tension est déjà palpable. Les portes ouvrent et nous atterrissons au premier rang. Les bars sont occupés mais l’air est largement respirable dans cette petite salle.
Premières parties :
Dave Hause est là seul. Une dizaine de morceaux voix-guitare seront sa setlist. Bien qu’il manque d’autres instruments pour l’accompagner, il est bon musicien. Une fois partit, nous attendons pour la seconde première partie. Certains en profite pour aller aux toilettes, d’autres pour (re-)prendre d’assaut le(s) bar(s).
Enfin, Royal Republic fait son entrée. Quelques signes au public, de grands sourires et c’est l’explosion de la scène. Très vite les morceaux s’enchainent. Après une présentation très rapide et quelques blagues de la part d’Adam, ils nous offrent un peu de leur deuxième album, fraichement sortit du pressage, avec Addictive et Make Love Not War (If You Have to Make War – Make Sure to Make Time to Make Love in Between).
Energiques jusqu’au bout des ongles et des cheveux, ils donnent l’impression que rien ne peut les arrêter… sauf le temps qui leur est impartit. Peu importe, les suédois profitent de la scène et du public, bien que celui-ci soit un peu mou, avant de laisser la place aux légendes.
Tête d’affiche :
Social Distortion monte enfin sur scène. La salle est pleine à craquer. Le groupe est impressionnant et charismatique. Avoir ‘le parrain’ du punk, Mike Ness, en face de soi est une expérience inoubliable. Le vrombissement des guitares montre la puissance et l’énergie du groupe, malgré quelques mauvais réglages. Les interactions entre le groupe et le public semblent être des encouragements à se montrer volontaire, présent et énergique. Pourtant le public se retient. Avec un très bon jeu de scène, si on excepte les stroboscopes beaucoup trop présents, SxDx séduit quand même l’audience.
Toute la soirée ce sont de purs classiques musicaux qui nous chatouillent les oreilles. Avec cette voix faite de rocailles, aucun doute, Mike Ness n’est pas un homme à mettre en colère. Il ne fait que nous le confirmer : « J’ai écrit la prochaine chanson après m’être éloigné d’un soi-disant ami qui racontait de la merde sur moi dans mon dos. Quand j’ai appris ça, j’ai d’abord voulu conduire jusque chez lui et tirer la vie hors de lui. Mais je me suis dit que ça n’en valait ni le coup, ni le temps, ni les emmerdes. Du coup je suis rentré chez moi et j’ai écrit Far Behind. »
C’est avec Ring Of Fire de Johnny Cash que le groupe nous abandonne. Les lumières se rallument et l’idée que tout ça n’est pas réel avec. Tout le monde n’a plus que cette phrase en tête : « Maintenant je peux le dire : j’ai vu Social Distortion en vrai ».
Note : 9,5/10
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