Billy Talent @ Saarlandhalle

Billy Talent fait tourner les têtes et s’entasser les foules à la Saarlandhalle de Saarbrücken, en Allemagne. (photo : Léa Fox)

Billy Talent fait tourner les têtes et s’entasser les foules à la Saarlandhalle de Saarbrücken, en Allemagne. (photo : Léa Fox)

Lieu : Saarlandhalle, Saarbrücken, Allemagne

Date : 14 octobre 2012

Après les moments d’attente habituels, l’ouverture des portes devient le théâtre d’une violence absolue, les mains sont écrasées et les coups sont donnés. Tout cela pour que la salle se remplisse en une heure. Soit.

Premières parties :

C’est Arkells qui ouvre le bal. Ce petit groupe originaire du Canada possède une énergie scénique prenante. Leur blues-rock accroche le public. La communication entre les membres du groupe entre eux en fait un spectacle à part, ils ont leurs petite mise en scène et leurs jeux.

Puis c’est Anti-Flag qui monte sur scène. Avec beaucoup de communication avec le public ils apportent les premiers circle-pits de la soirée. Même si le groupe semble solide on peut se demander ce que le guitariste fait là puisqu’il reste seul dans son coin. Le batteur est, lui-aussi, dans sa bulle mais a tellement d’énergie qu’il attire l’attention du public. Ils captivent l’attention et on se lâche dans la foule.

Tête d’affiche :

Enfin, Billy Talent fait son entrée. C’est une ouverture douce sur la scène avec Lonely Road to Absolution. Ian et Ben sont présents mais Aaron et Jon sont cachés par un rideau noir presque transparent. L’effet de surprise est presque raté : on s’y attend, c’est le même enchainement que sur leur nouvel album Dead Silence. Lorsque le rideau tombe à la première note de Viking Death March la foule se serre encore plus, c’est la suffocation.

C’est très intense, le public est présent et il le fait savoir. Mis à part cet accroc la mise en scène est bonne. Deux écrans diffusent les images du live, public et scène, et les fonds s’enchainent, au fil du spectacle entre tête de mort, fond blanc, nom du groupe et drapeau rouge.

Inviter les piliers d’Anti-Flag pour Turn Your Back fait monter le show à son apogée. Bien que Ben communique avec la foule, il le fait moins avec les membres du groupe, restant un peu enfermé dans son rôle de meneur possédé.

Les chansons sont, quant à elles, des bombes qui nous poussent à sauter et à hurler, même si le son n’était pas idéal dans cette salle omnisports trop grande. On s’amuse quand même. Mais cela ne dure pas. Le rappel est très court, la pause est quasi inexistante et le concert en lui-même se termine sur le fameux Red Flag qui achève la foule après une vingtaine de chansons dispersées en une heure.

Note : 7/10

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