
Lieu : Les Vieilles Charrues, Carhaix, France
Date : 18 juillet 2013
Les Vieilles Charrues est l’un des plus grands festivals de France et c’est avec un grand plaisir que nous mettons les pieds sur ce site connu et reconnu, sous un soleil de plomb. Au programme de la journée Raphaël, The Hives, Rammstein et Vitalic.
Quand nous arrivons sur le site nous allons prioritairement sur la scène Kerouac. En effet seul trois concerts y seront donnés alors qu’en face, la scène Glenmor, qui accueille Rammstein, est déjà prête. La foule cours d’ailleurs s’y installée.
C’est à 19h que Raphaël ouvre le festival. Bien que l’on ne connaisse que les tubes qui peuvent passés à la radio, il nous offre en live des versions plus fraiches, un peu plus tonique que ce qu’on a l’habitude d’entendre. Assez communicatif avec son public, malgré un léger problème de son au début du show, on l’apprécie et ça nous met en jambe juste comme il faut avant de retrouver les Suédois de The Hives à 21h.
On les a beaucoup vus cet été mais ce concert aux Vieilles Charrues était sans doute le plus intense pour nous. Dans leurs superbes costumes de mariachis (et non de matadors comme on peut le lire ailleurs) ils nous offrent encore une prestation magique. Le public était absolument déchainé et la complicité qu’ils créent avec lui ne fait qu’augmenter la pression.
Après ce concert haut en couleur on ne baisse pas le ton et on monte même dans la gamme lorsque, descendant des cintres, Till apparait dans une espèce de moumoute rose. Et là, ça explose dans tous les sens. Feux d’artifices et feux tout court, on n’est franchement pas déçu. On s’y attendait mais cela va bien au-delà de nos espérances. Même de loin on assiste à un spectacle surpuissant, on lève le poing, on saute, on s’éclate au son du métal industriel de ces spécialistes allemands.
La mise en scène est démentielle et on comprend pourquoi ils ont une scène pour eux tous seuls. Des guitares enflammées à la mousse ça gicle littéralement dans tous les sens et le public adore. Niveau musique on a le droit à tout, du classique au moins classique. De toute façon le public était là pour eux alors ça chante autant que ça chauffe.
Quand les dernières flammes s’éteignent le public se tourne vers la Kerouac pour Vitalic, mais nous pauvres âmes sans corps, décidons d’essayer de rentrer tant que nos bras et nos jambes ne tombent pas. On entend juste le son électro s’étendre jusqu’au camping.
Cette première journée (et seule pour nous) de festival a vraiment envoyé du lourd. C’est carrément comblé que l’on rentre chez nous et qu’on laisse les autres festivaliers profiter du reste de leur week-end.
Note : 9,5/10
D’autres photos sur Flickr