Cabaret Vert – Episode 1/2

The Offspring ont illuminé la scène Zanzibar du Cabaret Vert. (photo : Léa Fox)

The Offspring ont illuminé la scène Zanzibar du Cabaret Vert. (photo : Léa Fox)

Lieu : Le Cabaret Vert, Charleville-Mézières, France

Date : 23 août 2013

Le festival du Cabaret Vert a ouvert ses portes le jeudi 22 août. Nous ne pouvions nous y rendre que le lendemain, pour des questions d’organisation. Cependant, même avec un jour de zappé, nous en avons pris plein les yeux et les oreilles !

Pour ceux qui ne connaissent pas le festival du Cabaret Vert, qui prend place chaque été dans la ville natale de Rimbaud, une petite présentation s’impose. Le Cabaret Vert c’est un festival pas comme les autres avec musique, festivalier, art de rue, cinéma et bande dessinée. En plus de ça il veut sensibiliser et montrer que oui, un festival écolo c’est possible. Mais pour plus d’info je vous invite à jeter un œil sur leur site.

Cette année la programmation était plutôt sportive et on s’attendait à transpirer des litres d’eau. Eh bien on nous avait pas mentit ! Lorsque l’on rentre sur le site on se sent bien, comme à la maison avec une bonne ambiance partout. On prend place près de la scène Zanzibar (la grande).

Alors que Den House termine son set sur la scène des Illuminations (la petite), Bass Drum of Death s’installe sur Zanzibar. Que dire à part sympa sans plus ? Les deux guitaristes dont on ne voyait pas les yeux n’occupaient pas vraiment leur espace. Mais au niveau du son ils se rattrapent avec une énergie qui fait venir petit à petit la foule.

Après ce set, c’est celui de Outside Inc qui démarre. De notre côté on patiente un peu avec l’envie de voir les New-Yorkais de Sick Of It All débarquer. Et quand ils arrivent on le sait tout de suite. Les punks hardcore nous envoient leurs riffs en pleine tête et nous, hébétés, on en redemande !

On en redemande à tel point qu’à la fin du set on se rue sur Les Illuminations pour admirer les Californiens de The Bronx. Dans la même veine que le groupe précédent, la vague d’énergie qu’ils ont déversée sur un public bon enfant nous transcende. On saute dans tous les sens comme le chanteur très motivé Matt Caughthran.

Mat Bastard (chant) a ramené ses potes de Skip The Use pour exploser la Zanzibar. (photo : Léa Fox)

Mat Bastard (chant) a ramené ses potes de Skip The Use pour exploser la Zanzibar. (photo : Léa Fox)

Remonté à bloc, nous allons nous installer devant la scène Zanzibar pour les Français de Skip The Use. A peine sont-ils arrivés sur scène que la fosse est déjà en plein pogo. De la folie furieuse, des slams partout et des morceaux qui agissent dès les premières notes, c’est ça Skip The Use.

Bien évidemment la soirée n’en était qu’à ses débuts ! Les légendes du punk Californiens débarquent juste après avec un show rodé, efficace et solide. Ils assurent leur set d’un bout à l’autre et le public est à l’unisson : pogos, sauts, chœurs, cris, émotions, ce qui se passe dans le Stade Bayard est fort. Les sympathiques Offspring auront prouvé encore une fois que leur public transgénérationnel est toujours là pour eux.

Une fois ce concert terminé nous allons nous coucher aux rythmes des apéros du camping et de Boys Noize pour profiter de notre deuxième et dernière journée.

Note : 9/10

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