Cabaret Vert – Episode 2/2

Royal Republic a su convaincre le public du Cabaret Vert le 24 août. (photo : Léa Fox)

Royal Republic a su convaincre le public du Cabaret Vert le 24 août. (photo : Léa Fox)

Lieu : Le Cabaret Vert, Charleville-Mézières, France

Date : 24 août 2013

Les nuits au camping ce n’est jamais très reposant. Mais c’est ça aussi l’ambiance festival ! On vous raconte ici notre deuxième et (malheureusement) dernière journée au festival Cabaret Vert. Pour l’épisode un c’est ici.

Après un réveil difficile (et sous la pluie) vient le temps de la préparation de la journée. Je vous passe les détails que chaque festivalier connait. Les rituels du petit dej’ et des douches, personne n’y coupe. Arrive enfin l’heure salutaire de l’ouverture des portes. Encore une fois tout se fait dans la bonne humeur, malgré les pluies d’orages qui voulaient être de la partie… Bien que trempés nous avons bien l’intention de profiter de la journée.

Pour nous tout commence près de la scène Zanzibar avec l’artiste de rue Nino Costrini. Clown burlesque qui sait jouer avec son public. On rit et petit à petit, alors que la demi-heure se termine, le public arrive. Dommage. Mais pour les plus curieux, il rejouait le lendemain.

On enchaine ensuite avec le groupe de rock Français H-Burns. Très convainquant avec son pop-rock. On se laisse porter et prendre au jeu entre douceur et vitalité. Bien que la pluie aura fait fuir loin de la scène une partie du public, les quelques notes suivante font revenir les plus courageux et dès que la pluie cesse (très vite heureusement) tout le monde rapplique.

H-Burns était sur la scène Zanzibar le 24 août.

H-Burns était sur la scène Zanzibar le 24 août. (photo : Léa Fox)

Une petite frite, origine Belgique, et hop, nous voilà réchauffés ! On passe à la scène des Illuminations pour voir Grindi Manberg. Leur électro-pop est un mélange étrange de douceur et de beats bien lancés. Le tout avec guitares, batterie, clavier et distorsions de toutes parts. Ça fonctionne, on se laisse porter.

On reste sur les barrières des Illuminations pour voir nos amis Suédois de Royal Republic. La moitié du public ne les connait pas et pourtant les premières notes font leur effet. Découverte pour les uns, suite logique pour les autres, le groupe nous invite à osciller entre leurs deux albums et le public les suit sans se poser de question. Ils mènent leur foule pendant une heure et à la fin on espère les revoir vite.

Puis on file vers la grande scène pour voir Two Door Cinema Club. Dans leurs costumes cintrés les Irlandais du Nord nous offrent un live où leur pop devient rock et leur rock… reste rock. Ça envoie. Le public est là, on ne se pose pas de question. La règle est générale : que tout le monde s’éclate.

Arrive ensuite sur la petite scène une des révélations musicale de l’année, Hanni El Khatib. Malheureusement, à cause de notre emploi du temps, nous devons partir avec l’espoir de le voir plus longtemps car il vaut vraiment la peine qu’on s’y attarde.

Ces deux jours nous les avons vécus avec intensité et bonne humeur. On espère que pour la 10ème édition l’année prochaine le Cabaret Vert nous en mettra encore plus dans les yeux !

Note : 9/10

Plus de photos sur Flickr ici et ici.

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