Les Babyshambles sont revenus, et avec eux leur son unique, leurs histoires et bien sûr leur leader charismatique, Peter Doherty. On vous parle de leur dernier opus Sequel to the Prequel sorti le 2 septembre 2013. Reçu sous la forme d’un vinyle transparent on vous en parle maintenant.
Le parcours musical de Peter Doherty est très vaste et très varié. Comme vous le savez sans doute, il est co-fondateur de The Libertines mais aussi des Babyshambles et mène en parallèle une petite carrière solo pas moins brillante. Mais ce qui captive chez lui c’est sa réputation de junky et ses frasques. Mais oublions cela un instant.
Quand on écoute Sequel to The Prequel on retrouve l’univers étrange du groupe avec la poésie si particulière de Doherty, alliant douceur et brutalité. Ici la brutalité est cependant moins de mise qu’avec le précédent opus Shotter’s Nation. On quitte la pluie et on roule à travers les champs ensoleillés de l’Albion (Nothing Comes to Nothing, Fall From Grace, Maybeline, Sequel to the Prequel).
C’est l’ouverture (Fireman) et la fermeture (Minefield) de l’album qui nous mènent dans un coin plus sombre de la personnalité flamboyante du groupe. On retrouve aussi ces ombres qui planent sur les paroles. Mais la poésie et les rythmes tenus sont là pour mettre autant de couleur au son que Damien Hirst à mit à la pochette (dont on vous parle ici).
Coup de cœur : Sequel to the Prequel pour son ambiance presque jazzy et tellement entêtante qu’on chante avec dès la première écoute.
Tu n’as pas envie d’écouter tout l’album parce que tu es pressé ? D’accord, Challenge Accepted ! Voici les trois morceaux que tu devrais vraiment écouter :
- Nothing Comes to Nothing
- Sequel to the Prequel
- Dr No
En bref : laissez-vous porter par cet album.
En écoute : Nothing Comes to Nothing