MINEMA // PIRATES DES CARAÏBES

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Plongeons dans l’univers des pirates avec le « capitaine » Jack Sparrow et sa bande de voleurs, menteurs et autres scélérats. Et bien sûr abordons la musique épique d’un compositeur bien connu de tous : Hans Zimmer. SPOILER ALERT LEVEL : 5/5.

Difficile de parler de la saga sans évoquer les différents épisodes et donc l’action qui en forme le cœur. Nous nous trouvons donc sur le Black Pearl, vaisseau légendaire que Sparrow réussi à marchander avec un certain Davy Jones, aussi connu sous le nom de Poulpe…

Dans le premier épisode, donc, nous faisons connaissance avec lui, tout comme Will Turner, qui remplacera plus tard Davy Jones sur le Hollandais Volant (autre navire légendaire qui s’occupe des morts en mer), et de Elizabeth Swan, qui est, tour à tour, jeune femme curieuse, aventurière, pirate, roi des pirates et femme de Will Turner. On regrette que son destin soit, au final, de rester à la maison pour s’occuper de Henry, leur fils. Dans le cinquième volet, Henry, justement, part à la recherche de ce pirate légendaire qui parcouru les mers avec son père. Il déchante assez vite, se rendant compte que Jack est un alcoolique notoire, un menteur, un manipulateur, bref, en d’autres termes : un pirate. Eh oui, il fallait s’y attendre…

L’intérêt de cet opus, cependant, repose plutôt sur le Capitaine Barbossa ainsi qu’un certain traqueur de pirates, El Capitàn Salazar, qui en veut corps (ou ce qui en reste) et âme (ou ce qui en reste) à un moineau, Sparrow, de l’avoir coincé dans le Triangle du Diable et, accessoirement, dans un état de mort-vivant relativement désagréable. Alors tout ce petit monde parcourt les mers et nous offre pas mal de belles scènes d’actions, des légendes marines toujours plus extraordinaires, beaucoup d’humour et un attachement parfois presque immoral à ces pirates.

Ah, et bien sûr, une des bandes originales des plus reconnaissables et importantes du cinéma. Et ce, grace à un certain Hans Zimmer, qui fut aidé de pas moins de sept autres compositeurs parmi lesquels Klaus Badelt et Geoff Zanelli qui ont tous les deux travailler sur le 1er volet de la saga. En allant au cinéma, on s’attendait donc à retrouver les mêmes thèmes et à voir, à la fin, le nom de M. Zimmer apparaître sur l’écran. Que nenni ! C’est celui de Geoff Zanelli qui s’affiche.

La surprise est plus grande que la déception car pendant toute la durée du film, on n’y a vu que du feu. Le thème est respecté et le côté épique toujours aussi fort. Alors est-ce que Zanelli a simplement repris le travail là où Zimmer l’avait laissé ? Sans doute. Est-ce une mauvaise chose ? Certainement pas. L’univers de la saga passe aussi et surtout par la musique. Il faut qu’elle soit reconnaissable et associée aux films rapidement. Il s’agit de l’identité du film, pas de simple clin d’œil.

Mais en parlant de clin d’œil, il ne faut pas oublier que deux grandes pointures du rock ont aussi joué les pirates dans la saga. Le premier, pirate d’apparence et de réputation, Keith Richards, a joué le père de Sparrow, Edward Teague, dans les troisième et quatrième volets. Et, surprise, pour le cinquième volet c’est un Beatle qu’ils s’offrent : Paul McCartney dans le rôle de l’oncle de Jack appelé… Oncle Jack.

Bien qu’ils ne soient pas changés en personnages principaux, ces caméos ont du bon. Peut-être plus que le scénario assez simple de cet épisode. Mais, on ne va pas se mentir, s’il y en a un sixième on ira le voir, sans aucun doute… Rien qu’à cause de monsieur Zimmer. Et sait-on jamais, peut-être qu’ils trouveront un moyen de caser Iggy Pop ?

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