
System of a Down au Zénith de Nancy, le 7 juin 2017. (photos: Léa Fox)
Retour sur le concert de System Of A Down qui a eu lieu le 7 juin à Nancy. Enfile tes rangos et échauffes toi pour les circle pit, les Américains vont te faire chauffer la tête !
Le Zénith de Nancy est certes petit à l’intérieur mais il dévoile un superbe amphithéâtre dès que l’on passe de l’autre côté de la scène, en plein air. Le soleil est, certes, au rendez-vous, on regarde la fosse se remplir doucement et les gradins encore plus doucement. Et puis c’est la première partie.



Code Orange ne nous laisse pas une grande impression. Dans quelques jours, il est certain que nous aurons oublié jusqu’à la première note, pourtant virulente et puissante que lancent leurs guitares saturées. Certains aiment… D’autres restent perplexes… On ne va pas se mentir, on s’ennuie un peu.
Heureusement on passe, une heure et demie après, à notre tête d’affiche : System Of A Down. SOAD pour les intimes… ou les pratiques. Et là, il faut prendre une grande inspiration avant de décoller complètement, à coups de riffs acérés, de vocalises sublimes, pointues et chaleureuses, de notes de basses rondes et puissantes et d’un rythme qui nous fait bien le cardio.

System of a Down au Zénith de Nancy, le 7 juin 2017. (photos: Léa Fox)
La setlist est comme on s’y attendait, pleine de leurs pépites les plus entendues et connues, mais aussi de leurs meilleurs textes. Au niveau de la mise en scène, c’est lumineux – pas autant que Rammstein, mais plus que beaucoup d’autres. On est plutôt bien, et les silhouettes de Serj Tankian et ses complices se découpent sur les stroboscopes complètement fous et colorés. Même s’ils ne sont pas les plus rapides sur scène, ne courant pas dans tous les sens, on les sent contents d’être là.


Ça ne s’arrête que lorsque le batteur, John Dolmayan, prend la parole pour annoncer qu’il était, non seulement ravi d’être là, bien sûr, mais aussi très fier de son groupe et de leur carrière. On ne le contredira pas. Après quoi on enchaîne à nouveau. L’inspiration prise au début du concert se meurt peu à peu dans la fumée de cigarette avec les dernières notes de Sugar. Le rappel n’est pas très net, mais on aura sauté sur des classiques du rock comme Chop Suey !, chanté Lonely Day évidemment, et applaudi à s’en faire des bleus sur les bras et les mains… Si, c’est possible.
En clair, c’était un bon moment, partagé avec pas moins de 25 000 personnes, dont certains venus de très loin pour voir le groupe américain. Cela en valait-il la peine ? Oh, que oui ! Un concert à refaire.
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