
Bien sûr, tous les fans de Queens Of The Stone Age et les curieux de nouveautés connaissent ce fameux artwork noir et blanc sur fond rouge rehaussé d’une touche bleu… Mais ici, on va allez plus loin car j’ai l’édition vinyle avec le fameux livret entre les mains !
Pour commencer, le graphisme a été réalisé par l’artiste UK Boneface. Si l’on connaît son travail, on reconnaît son univers qui colle merveilleusement bien avec l’album (dont vous pouvez lire la critique ici).
L’image principale, qui est donc la première image que l’on voit sur la pochette, est ce vampire enroulant dans sa longue cape noir sa victime. Le dessin noir et blanc, au trait détaillant très finement les visages, prend une force incroyable par le choix du fond rouge et de la touche légère de bleu pour les larmes de la victime. Cela donne le ton pour le reste de l’artwork.
A l’intérieur, une image tirée de l’animation pour le vidéoclip I Appear missing précède le blanc de la première page du livret. Le livret, imposant puisqu’ajuster à la taille du vinyle, nous offre par la suite des illustrations détaillés qui sont réalisés avec un trait fin, marquant fortement les corps et autres éléments représentés. L’artiste représente des scènes morbides et cruelles tirées de l’univers zombie et western. Elles sont généralement réalisées dans des nuances de gris, sur fond uni noir, blanc ou rouge, cette dernière couleur venant rehausser certain détails sanglants. Le travail minutieux et parfaitement propre allie détails et aplats de couleur.
Les paroles de chanson occupent la place d’une page de livret, le dessin occupant l’autre page sur la plupart des chansons. Les textes sont écrits avec une typographie qui laisse penser à l’écriture même de l’artiste. Le choix du gris souris permet une lecture agréable sur les pages noirs, et les quelques mots en rouge permette d’appuyer ces derniers lors de la lecture.
Deux petites touches supplémentaire complète cet artwork incroyablement bien pensé : les bulles avec le titre de l’album revenant sur tous les dessins, apportant la touche bande dessiné très chère à l’artiste, et l’apparition du nombre 9 par 3 fois, rappelant le 999 lui étant tout aussi important.
Pour conclure : Un travail incroyable liant couleur en aplat et détails fin, collant totalement à l’esprit de l’album et extrêmement bien réalisé. Ce vinyle mérite son prix, car c’est un petit bijou de graphisme, mais attention, les illustrations peuvent être trop sombres ou morbides pour certaines personnes !
Je vous invite à aller consulter le site de Boneface pour découvrir ses autres œuvres.